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Photo du rédacteurChristian Autotte

IL NEIGE!

Je trouve le début de novembre plutôt moche et ennuyeux; les couleurs d’automne se sont estompées pour être remplacées par la grisaille. Mais dès que la neige se pointe, le paysage prend une autre tournure, souvent épuré, fait de lignes et de lumière.


Si le paysage s’avère intéressant les jours ensoleillés, il peut également receler des images intéressantes durant une bonne bordée. Par contre, il faudra savoir doser son exposition pour obtenir les meilleures photos.


Primo, l’exposition en elle-même doit tendre vers la surexposition. La neige étant blanche, les appareils auront tendance à la sous-exposer pour ramener l’image vers le gris neutre. Une surexposition de 0.7 à 1 stop gardera la neige blanche. Veillez par contre à ne pas trop surexposer; une image brûlée perd toute texture. Surveillez votre histogramme; il doit s’étendre vers la droite sans toucher le bord du cadre.


L’autre problème est plus subtil et il concerne la vitesse d’exposition. Une vitesse rapide (1/200 ou plus) gardera les flocons sous la forme de points. Par contre, si la vitesse choisie est assez lente (de l’ordre de 1/30 ou même 1/60), les flocons de neige paraîtront sous forme de traînées. Les vitesses vraiment lentes (1/4 ou 1/2) peuvent même faire disparaître totalement les flocons et donner une image qui ressemble plus à de la brume qu’à une chute de neige.


Quelle est la vitesse idéale? Il n’y en a pas… Le tout dépend de plusieurs facteurs : vitesse du vent, l’intensité de la neige, la distance entre le photographe et le paysage photographié, etc…. Le mieux est donc de faire plusieurs clichés du même sujet à différentes vitesses et de choisir après coup sur l’écran de l’ordinateur. Avec un peu de travail en post production il sera également possible de tirer une foule d’effets intéressants. Comme c’est souvent le cas en photographie, essais et erreurs est l’approche à privilégier, d’autant plus que les deux extrêmes peuvent donner des résultats valables.


Une photo tirée littéralement de mon balcon… On voit bien les points que forment les flocons de neige. Au haut de l’image, les flocons plus près de l’appareil forment également des « taches » assez bien définies.

Olympus E-M1 Mark III, 40-150 à 120mm, 1/200, f/8, ISO 640, image recadrée en format 16x9


À 1/30 de seconde les flocons de neige ont bougé beaucoup plus Durant l’exposition, formant des traits plutôt que des points. L’effet s’apparente plus à une peinture abstraite.

Olympus E-M1 Mark III, 40-150 à 120mm, 1/30, f/11, ISO 200, image recadrée en format 16x9


J’ai repris la dernière image et poussé un peu plus quelques ajustements (vibrance, saturation, les blancs et les noirs) pour accentuer encore plus l’effet de peinture. On pourrait facilement en faire une carte de noël…

Olympus E-M1 Mark III, 40-150 à 120mm, 1/30, f/11, ISO 200, image recadrée en format 16x9


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