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Photo du rédacteurPierre Chabot

La photographie avec une lunette d'approche : la technique de la digiscopie.

Dernière mise à jour : 17 mars 2021

La photographie avec une lunette d’approche : la technique de la digiscopie.

L’acquisition d’une lunette d’approche est souvent un must pour le chasseur qui désire améliorer son tir. Mieux que les jumelles standard, elle permet de bien visualiser les résultats de ses tirs sans se déplacer et de faire les ajustements requis par la suite.

Les amateurs d’ornithologie connaissent bien les avantages d’une lunette d’approche. Elle devient un outil indispensable pour l’ornithologue sérieux. Au-delà d’être un instrument d’observation, la lunette d’approche peut également vous permettre de photographier la faune avec une qualité tout à fait respectable.

La photographie avec une lunette d’approche est encore peu connue et le sujet mérite bien un article sur chevreuil.net. Cette technique de photographie s’appelle la digiscopie.

Le choix d’une bonne lunette :

D’abord, le choix d’une lunette peut s’avérer un casse-tête difficile à résoudre puisque le choix est très varié ainsi que l’échelle de prix. Avant de faire l’achat d’une lunette, vous devez vous poser un certain nombre de questions. La lunette vous servira-t-elle principalement pour l’observation de vos tirs sur cible, l’observation de cerfs, d’oiseaux ou de la faune en général ? Désirez-vous profiter de votre lunette pour observer les planètes ? Avez-vous beaucoup de déplacements à faire ? Si c’est le cas, le poids sera un critère important. Le coût d’une lunette d’approche peut varier de 50 $ à quelques milliers de dollars.

Quelques éléments de base à connaître:


L’objectif : il s’agit de la grande lentille qui est en fait, la plus près de ce que vous observez. L’objectif sert à introduire la lumière dans le boîtier. Le diamètre de l’objectif varie habituellement de 60 à 100 mm.

L’oculaire : c’est la lentille dans laquelle vous regardez et qui a la même fonction qu’une loupe. Vous pouvez bénéficier d’un zoom ou de lentilles fixes interchangeables. L’oculaire agrandira l’image transmise par l’objectif. Les formats varient. Un oculaire de 8 mm grossira plus qu’un 25 mm. Les oculaires de type zoom offre un grossissement d’environ 15 à 45 X pour un objectif de 65 mm ou de 20 à 40 X pour un objectif de 80 mm.


L’ouverture : C’est le diamètre de votre objectif. Plus le diamètre est important, mieux sera la qualité de l’observation puisqu’il y aura plus de lumière qui y pénétrera. Habituellement, l’ouverture est exprimée en millimètres (mm). À noter que plus que l’ouverture est imposante, plus lourd sera votre lunette.


Pour ma part, je désirais faire l’ensemble de ces activités et mon choix s’est arrêté sur une lunette (objectif) Pentax PF-80ED 80 mm avec deux oculaires de marque Celestron soit une de 8 mm et une deuxième de 25 mm. J’ai préféré faire le choix de deux objectifs différents au lieu d’un zoom tout simplement pour améliorer la qualité de l’image. Vous avez remarqué le ED à côté du PF-80. Il s’agit d’une marque commerciale qui permet d’identifier que l’objectif a été fabriqué avec des verres à faible dispersion réduisant l’aberration chromatique longitudinale ce qui pourrait être similaire au traitement antireflet sur vos lunettes.

Étant néophyte en la matière, j’avais demandé conseil à un spécialiste en la matière dans une boutique spécialisée. Pour la photographie, on m’a également conseillé l’achat d’un appareil qui permet de juxtaposer votre appareil photo de type compact à la lunette. Cet appareil s’adaptait bien avec mon appareil photo numérique Lumix DMC-TZ5. Avec certains modèles de lunettes, vous pouvez avec l’aide d’adaptateurs, fixer votre appareil photo à boîtier reflex ou SLR tel qu’un Nikon D-90.

Finalement, vous devez faire l’acquisition d’un bon trépied. Prenez le noir et non de couleur aluminium. C’est beaucoup trop visible de loin est c’est pas terrible lorsque vous cherchez à être invisible pour vos observations.


Voilà pour le matériel, passons maintenant à la photographie.

La photographie avec une lunette d’approche est couramment appelée digiscopie. Le problème le plus fréquent que l’on observe par cette technique de photographie est le vignettage.

Le vignettage :


Il est fréquent d’observer autour de l’image un halo noir. Ce problème peut être du par un mauvais ajustement de votre appareil photo qui pourrait être trop éloigné de votre lunette. Une autre raison pouvant provoquer le vignettage c’est la grosseur de votre lentille d’appareil photo qui est trop volumineuse en comparaison à celle de votre lunette d’approche. Dans certains cas, vous pouvez utiliser le zoom optique de votre appareil photo pour résoudre le problème. Dans mon cas, cette avenue n’est pas toujours réussie et c’est la qualité de la photo qui est compromise. La solution la plus potable que j’ai identifié actuellement c’est de «tailler (cropping)» l’image dans un logiciel d’édition de photo. Bien entendu, la qualité de votre photo dépendra également de la résolution de votre appareil photo.


Une image floue :

Autre problème qui vous vivrez avec cette technique de photographie c’est l’imprécision de l’image. Surtout par temps venteux avec un oculaire de fort grossissement (ex. 8 mm), il peut être difficile d’obtenir une image bien au focus. La qualité de votre trépied est alors primordiale. Afin d’accroître la stabilité de votre trépied, vous pouvez accrocher un poids supplémentaire au poste central de votre trépied.


Je vous suggère fortement de prendre plusieurs photos du sujet avant de fermer votre appareil. J’utilise également la prise de photo à retardement (ex. : 10 sec.) qui permet de photographier sans toucher l’appareil.

Assurez vous que le focus de votre lunette est précis puisque votre appareil photo de peut corriger un focus qui a été négligé.

Voici un exemple de grossissement avec un oculaire de 8 mm sur ma lunette d’approche Pentax.

La photo de gauche est prise avec mon appareil photo avec téléobjectif de 105 mm et celle de droite avec l’oculaire de 8 mm sur ma lunette d’approche.



Vous pouvez donc utiliser deux systèmes pour adapter votre lunette à votre appareil photo. Pour un appareil compact, je vous suggère l’adaptateur suivant :






Pour de plus amples informations :

Pour un appareil SLR tel qu'un Nikon D90,, un adaptateur comme celui-ci est requis :



Auquel, on joint l’oculaire :



Quelques photos :

Un voyage de plaisance sur l’île Anticosti où j’ai fait mes premières expériences de photographie avec ma lunette.





Quelques photos sur mon terrain :




Merci à M. Mike Reshitnyk, photographe pour ses précieux conseils Visitez son site web : http://pbase.com/madmedic Pierre Chabot



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